Données cliniques, scores de l’évaluation cognitive de Montréal (MoCA) et de l’échelle d’évaluation unifiée de la maladie de Parkinson (UPDRS) (moyenne ± écart-type).
DAT SPECT dans les témoins sains
DAT SPECT dans la maladie de Parkinson au départ
VMAT2 dans la maladie de Parkinson au départ
Images moyennes de la population de référence DAT SPECT (en haut et au milieu) et VMAT2 PET (en bas) superposées au modèle d’IRM pondéré en T1.
Le SBR (“specific binding ratio”) à la visite initiale est illustré comme étant la moyenne ± l’erreur type pour le striatum et ses sous-régions. La moyenne DAT SPECT est montré chez les individus en santé (n=37) et les individus atteints de la maladie de Parkinson (n=134), alors que la moyenne VMAT2 PET n’est montré que pour les individus atteints de la maladie seulement (n=15). La comparaison statistique entre les phénotypes pour DAT SPECT fut évaluée avec une ANOVA unidirectionelle et un test de Tukey pour comparaisons multiples. **** p<0.0001 s’applique pour toutes les régions comparées.
Sources des données
Les données utilisées dans la préparation de cette présentation ont été obtenues de l’Initiative sur les marqueurs de progression de la maladie de Parkinson (PPMI). Le PPMI a été lancé en 2010 et est mené aux États-Unis, en Europe, en Israël et en Australie. L’étude est parrainée par la Fondation Michael J. Fox pour la recherche sur la maladie de Parkinson et est rendue possible grâce à des dons limités à la Fondation d’un consortium d’intervenants dans le développement de médicaments contre la maladie de Parkinson. L’IMPP est dirigé par le chercheur principal Ken Marek, MD, président et scientifique principal de l’Institut des maladies neurodégénératives de New Haven, au Connecticut. L’objectif principal de l’IMPP est d’identifier les marqueurs biologiques du risque, de l’apparition et de la progression de la maladie de Parkinson – des outils essentiels pour le développement de nouveaux et meilleurs traitements – et de fournir à l’ensemble de la communauté de recherche un ensemble de données longitudinales exhaustives et normalisées et une bibliothèque d’échantillons biologiques afin d’accélérer les percées et de permettre la validation en vue de l’application clinique de nouvelles découvertes.
Images moyennes de DAT SPECT (haut et milieu) et VMAT2 TEP (bas) de chaque population à la visite initiale superimposés sur le modèle anatomique IRM pondéré en T1.
Les données sur la maladie de Parkinson utilisées pour cette analyse sont obtenues de la banque de données de PPMI (Parkinson’s Progression Markers Initiative). Un but principal de PPMI est d’identifier des marquers biologiques du risque, de l’apparition et de la progression de la maladie de Parkinson. Tel que décrit dans le tableau, des individus contrôle en santé et des participants avec la maladie de Parkinson sporadique sont inclus dans l’analyse de la visite initale, alors que le suivi longitudinal est effectué seulement sur des individus avec la maladie. Les cohortes incluent un peu plus de mâles que de femelles, avec une moyenne d’âge d’environ 60 ans. Les participants avec la maladie de Parkinson ont des scores UPDRS et MoCA significativement plus élevés et moindrement réduits, respectivement, que les individus en santé.
Les images DAT SPECT superimposées sur un scan IRM 3D pondéré en T1 illustrent la réduction du signal dopaminergique dans les individus atteints de la maladie de Parkinson à la visite initiale, comparativement aux individus en santé. Dans les images VMAT2 TEP masquées par la matière grise, on peut noter la résolution spatiale plus élevée comparativement à DAT SPECT.
Une analyse quantitative régionale du SBR (« striatal binding ratio ») illustre une réduction significative du signal apparent dans le striatum et ses sous-régions avec DAT SPECT chez les individus atteints de la maladie comparativement aux individus en santé. Le SBR dérivé avec VMAT2 TEP dans la population atteint de la maladie démontre des valeurs similaires à celles observées avec DAT SPECT.