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Illustration d'un cerveau humain mettant en évidence l'association spatiale entre la bêta-amyloïde et la tau

L'association spatiale de l'amyloïde et de la protéine Tau varie en fonction de la cognition

Felix Carbonell, Ph.D., Carolann McNicoll, Alex P. Zijdenbos, Ph.D., Barry J. Bedell, M.D., Ph.D. 


Plusieurs études d'imagerie par tomographie par émission de positons (TEP) ont exploré la relation entre la charge en β-amyloïde et l'absorption de tau aux premiers stades de la progression de la maladie d'Alzheimer. La plupart de ces études se sont concentrées sur la relation linéaire entre la β-amyloïde et la tau au niveau local et sur leur effet synergique sur différents biomarqueurs de la maladie d'Alzheimer. Nous émettons l'hypothèse que les modèles d'association spatiale entre la β-amyloïde et la protéine tau pourraient être découverts en utilisant d'autres mesures d'association qui tiennent compte des dépendances linéaires ainsi que des dépendances plus complexes, éventuellement non linéaires.

Dans cette étude, nous proposons une nouvelle analyse de corrélation de distance canonique (CDCA) pour générer des modèles spatiaux distinctifs de la structure de corrélation croisée entre la protéine tau, mesurée par la TEP au [18F]flortaucipir, et la β-amyloïde, mesurée par la TEP au [18F]florbetapir, dans le cadre de l'étude ADNI (Alzheimer's Disease Neuroimaging Initiative). Nous avons constaté que les scores β-amyloïdes basés sur la CDCA étaient non seulement maximalement corrélés à la distance avec la protéine tau chez les témoins cognitivement normaux (CN) et les personnes souffrant de troubles cognitifs légers (MCI), mais qu'ils permettaient également de différencier les niveaux faibles et élevés d'absorption de la β-amyloïde. Le modèle d'association spatiale le plus distinctif se caractérisait par un étalement de la β-amyloïde couvrant de vastes zones du cortex et une localisation de la tau dans le cortex entorhinal. Plus important encore, cette dépendance spatiale varie en fonction de la cognition, ce qui ne peut s'expliquer par les différences d'absorption de la β-amyloïde ou de la tau entre les sujets CN et MCI.

Sur la base de ces travaux, les scores basés sur l'ACCS pourraient être plus précis que le ratio β-amyloïde ou tau standardisé (SUVR) pour le recrutement des personnes en voie de détérioration cognitive dans les essais cliniques sur la maladie d'Alzheimer.

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